L'Atelier de la mémoire de Sylvie Simon  (1927/2013)

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Révéler la désinformation et les mensonges en matière de santé et d'environnement et éveiller les consciences


Monsanto OGM au-dessus de la loi : Manifestation Mondiale contre Monsanto à Paris le samedi 25 mai

Publié par Sylvie Simon sur 18 Mai 2013, 09:57am

Catégories : #OGM- Monsanto- Pesticides

        

Source images :

Changement concernant la manifestation organisée en France contre les OGM et Monsanto. Elle a été déplacée, initialement prévue à l’Assemblée, puis au Palais Royal, le rassemblement se tiendra Place du Trocadéro, le samedi 25 mai à partir de 14h.
Sans étiquette politique, ce rassemblement citoyen est spontané et ouvert à tous ceux qui se reconnaissent dans le rejet des multinationales de l’agroalimentaire pour réclamer une nourriture dépourvue de poison chimique et la reconnaissance du droit à un environnement sain pour tous !
Merci, bon week-end.

 

 

Terrorisme agroalimentaire

Monsanto OGM au-dessus de la loi : Manifestation mondiale contre Monsanto à Paris le samedi 25 mai                

Monsanto, qui préside déjà au destin du monde, est désormais devenu intouchable. Votée aux États-Unis par le Sénat et adoptée par le président Obama, la « Loi de Protection de Monsanto », comme l’appellent ses opposants, autorise les semenciers à cultiver et vendre n'importe quel OGM, y compris ceux qui n'auraient pas été approuvés par les autorités sanitaires, même s’il existe des preuves de toxicité.

 

Comme le signale Grégoire Allix dans Le Monde.fr du 5 avril 2013 le « Monsanto act » met les OGM au-dessus de la loi aux États-Unis :

« C'est un amendement discret glissé dans une loi budgétaire pour l'agriculture aux États-Unis, mais il provoque scandale et stupéfaction chez les défenseurs de l'environnement et les ennemis des OGM : la justice américaine ne pourra plus s'opposer aux mises en culture de plantes génétiquement modifiées, même si leur homologation est contestée devant un tribunal. Une disposition perçue comme un cadeau aux géants de l'agrochimie, Monsanto en tête. » 

Or, l'article 735 de ce texte de loi révèle que dans le cas où une décision d'autorisation de culture est ou a été invalidée ou annulée, le ministère de l'agriculture doit, sur simple demande, accorder immédiatement une autorisation ou une dérogation temporaire.

« Greenpeace Canada » nous prévient que « la signature de cette loi par le président Obama ne permettra plus aux tribunaux américains d'empêcher la vente et la plantation de plantes OGM même si elles n'ont pas été approuvées par le processus pourtant déjà laxiste des autorisations et quelles que soient les conséquences pour l'environnement ou la santé ».

Les ONG soupçonnent le sénateur républicain du Missouri, Roy Blunt, d'être l'auteur de cet amendement rédigée par les firmes semencières, dont Monsanto qui a son siège à Saint Louis et finance de longue date les campagnes politiques du sénateur Blunt. D'autres élus ont tenté de s'opposer à cette loi, tel le sénateur démocrate du Montana Jon Tester.Soutenu par certains autres parlementaires, il a proposé un amendement pour supprimer l’ajout litigieux. Selon lui, par cette loi, le gouvernement contraint son propre ministère de l'agriculture à « ignorer une décision d'un tribunal qui interdirait la plantation de cultures OGM parce qu'elles sont illégales ». Une autre sénatrice démocrate, Barbara Mikulski, du Maryland, a présenté des excuses publiques pour l'adoption de cette loi : « Non seulement cela nie l’idée de la Constitution de la séparation des pouvoirs, mais cela permet aussi aux cultures génétiquement modifiées de s’installer dans tout le pays - même si un juge décide que cela viole la loi. C’est un dangereux précédent. Cela paralysera l’USDA en mettant ce ministère au cœur d’une bataille entre le Congrès et les tribunaux ». 


Par ailleurs, une campagne citoyenne a été organisée pour demander aux autres parlementaires de soutenir l’amendement de Tester, mais cela n’a pas suffit. En effet, le débat au Sénat est désormais clos. Les opposants à cette loi en appellent désormais au Président Barack Obama pour qu’il utilise son véto. La pétition est en ligne sur le site de Food Democracy Now : http://action.fooddemocracynow.org/...

Cette affaire intervient alors que Monsanto, dont les semences alimentent 93 % du soja, 88 % du coton et 86 % du maïs aux États-Unis, a annoncé, mercredi 3 avril, une augmentation de 22 % de ses bénéfices au deuxième trimestre. Et au moment où les États-Unis font pression sur l'Europe, dans le cadre de la négociation d'un accord de libre-échange, pour que les Vingt-Sept simplifient leur réglementation en matière d'importation de produits OGM.

Depuis longtemps, dans toute démocratie, la justice, telle un chien de garde, veillait à ce que tout le monde, incluant les agences gouvernementales, suivent les lois adoptées par le législateur. Ce n’est plus le cas actuellement et représente un dangereux précédent. Espérons qu’il contribuera à réveiller la colère publique contre le pouvoir des multinationales agroalimentaires et leur emprise sur les décideurs politiques qui adoptent des mesures nuisibles à l’agriculture écologique, aux consommateurs et à l’environnement. L’indépendance des tribunaux est essentielle pour éviter ces abus.

                 

Au Canada, le 9 avril prochain sera une journée d’action contre la luzerne de Monsanto organisée par le Réseau canadien d’action sur les biotechnologies et VigilanceOGM. Vous pouvez aussi visionner cette animation de 3 minutes qui explique les risques de la luzerne OGM. 

Plusieurs dizaines de manifestations sont organisée aux États-Unis, mais aussi en Europe et en Inde. À l’initiative du mouvement américain Occupy, le mot d’ordre a été lancé à travers les réseaux sociaux d’organiser la première manifestation internationale simultanée contre Monsanto.

               

En France, la manifestation mondiale contre Monsanto se tiendra à Paris le samedi 25 mai à partir de 14 heures place du Palais-Royal, et des milliers de personnes sont attendues pour un Sitting pacifiste. Cette journée sera marquée d’une pierre blanche dans la mobilisation citoyenne mondiale. Sans étiquette politique, ce rassemblement est ouvert à tous ceux qui rejettent les multinationales de l’agroalimentaire et réclament une nourriture dépourvue de poison chimique et le droit à un environnement sain pour tous.

Combat Monsanto appelle tous ceux qui nous soutiennent à se joindre au mouvement. Cette initiative est aussi soutenue par le Mouvement Colibris et par Femmes Semencières.

Face à la voracité de Monsanto, faisons entendre nos voix et rejoignez-nous à Paris le 25 Mai 2013 pour dire ensemble que « Le monde de Monsanto ne sera jamais le notre ! » 

Ceci dit, n’oubliez pas que si la France refuse « officiellement » les OGM, nous en avons pleins nos assiettes par le biais de la nourriture animale, et plein nos champs par le biais des plantes mutées, qui sont des Organismes Génétiquement Modifiés qui ne disent pas leur nom et qui ne sont pas « tracés ».

Et pour ceux qui n’ont pas encore vu le documentaire « La semences dans tous ses états », c’est le MOMENT !

Ce documentaire de 19 minutes réalisé par Christophe Guyon et produit par Fotosintesia a pour objectif d'informer le grand public de la situation de la semence à l'heure actuelle et de montrer comment le consommateur est pris en otage par les groupes semenciers à travers le monde.

La nature ne sait pas faire autrement que de donner ses richesses. Chaque année le monde végétal offre ses feuilles, ses fleurs, ses fruits et ses graines qui a leur tour deviendront plantes, arbustes ou arbres. L'homme a toujours profité de ce cycle d'abondance pour sa culture vivrière en utilisant les graines offertes à chaque époque. Depuis peu, ce cycle a été rompu. Plus question de faire ses propres graines. Les paysans doivent acheter des semences et renoncer à leur autonomie.

www.dailymotion.com/.../xl0620_cinema-reportage-e...

www.youtube.com/watch?v=l10UhFWCvLY

 

Dépourvues d’étiquettes, les plantes mutées se retrouvent à notre insu dans nos assiettes. Leur existence n’a jamais été aussi bien expliquée que dans l’article de Christophe Guyon, publié dans le numéro 144 de Rebelle-Santé en avril 2012.

 

Ci-joint l’article complet, déjà publié sur ce blog mais qui revient d’actualité :

 

Les plantes mutées, d’un point de vue scientifique, sont bel et bien des organismes génétiquement modifiés. Pourtant les technologies utilisées pour manipuler leurs gènes ne sont pas soumises à la réglementation sur les OGM. Résultat : les plantes mutées échappent aux études, à l’étiquetage, et se retrouvent dans nos assiettes sans que nous puissions les repérer. 

Depuis l’apparition des OGM (organismes génétiquement modifiés) dans l’agriculture, la situation était relativement simple. Il y avait d’un côté les plantes conventionnelles et de l’autre les plantes génétiquement modifiées. Depuis peu, on découvre qu’à l’intérieur de ces OGM, il existe un groupe de variétés végétales qui avancent masquées : les plantes mutées. En quelques années elles se sont retrouvées dans notre assiette sans que personne ne s’en rende compte. La raison à cela : elles échappent à la réglementation des OGM alors qu’elles font bien partie de ces organismes génétiquement modifiés. 

Les plantes transgéniques

Pour bien comprendre il faut revenir à la définition des OGM. Un OGM est un organisme vivant dont on a modifié de façon non naturelle ses caractéristiques génétiques. C’est-à-dire que ses concepteurs ont ajouté, supprimé ou modifié un ou plusieurs gènes de son ADN. Les plantes génétiquement modifiées dont on parle couramment - comme le fameux Maïs MON 810 de Monsanto - sont des organismes qui ont reçu un gène extérieur, un transgène, d’où leur nom de plantes transgéniques. Ce sont les OGM «classiques» que l’on connaît.

Aujourd’hui dans les champs on trouve majoritairement deux sortes de ces plantes transgéniques. D’abord les plantes «insecticides» comme le coton Bt ou le soja Bt. Leur ADN a reçu un gène extérieur qui va leur faire produire en permanence une substance insecticide.

Et puis il y a les plantes résistantes à un herbicide. Dans ce cas, le gène introduit dans l’organisme le rend résistant à un produit chimique qui élimine les « mauvaises » herbes. Dans cette famille d’OGM on trouve, par exemple, le Soja « Round Up Ready » de Monsanto qui résiste au Round Up, un puissant désherbant. L’agriculteur peut ainsi asperger ses champs avec des tonnes de cet herbicide sans abîmer ses plantations et pour le plus grand bonheur des sociétés qui le commercialisent.                

Les plantes mutées par des techniques hasardeuses

Passons maintenant aux plantes mutées. Pour les obtenir, plus question d’introduire un gène extérieur, l’idée est de modifier un ou plusieurs gènes de la plante, provoquant ainsi une mutation artificielle. On parle alors de mutagenèse. Une des techniques consiste à bombarder aléatoirement l’ADN de la plante. Le chercheur Christian Vélot, maître de conférences en génétique moléculaire à l’Université Paris-Sud 11, présente ces techniques ainsi que le mode de production du tournesol muté ExpressSun de Pionner dans ses conférences. Pour cela, soit on soumet des graines du végétal en question à des rayonnements (gama, UV, X etc.) soit on les met en contact avec des produits chimiques mutagènes très dangereux (hydroxylamine, acide nitreux etc.).

Dans les deux méthodes, ces bombardements aléatoires vont casser, modifier, un certain nombre de gènes de la plante (impossible à prévoir). On utilise ces produits à forte dose, faisant mourir la moitié des plantes. Les graines survivantes sont plantées et les chercheurs observent alors si les mutations provoquent « l’amélioration » souhaitée, par exemple la résistance à un parasite de la plante. Tant que l’objectif n’est pas atteint on recommence le bombardement. Au bout d’un moment le végétal finit par présenter le changement visé, la plante mutée est alors reproduite pour la cultiver.

On voit bien que cette méthode - même si elle est plus complexe que présentée ici - est loin d’être une frappe chirurgicale puisqu’elle affecte plusieurs gènes dont on ne mesure pas complètement les mutations. Finalement, il est probable qu’un ou plusieurs autres gènes, responsables d’une fonction importante, puissent avoir été endommagéssans que les conséquences soient visibles immédiatement. Et même si les biologistes procèdent à un « nettoyage » de l’ADN de la plante en la croisant avec des congénères sains, le risque d’avoir une mutation incontrôlée subsiste.

 

Des risques pour la santé et pour l’environnement

Les plantes mutées présentent donc des dangers de recombinaisons génétiques accrus pouvant avoir un impact sur la santé et sur l’environnement, mais elles ont, en plus, les mêmes risques que les OGM « classiques », dont voici un rappel.

Pour la santé, il y a tout d’abord le risque toxique lié à l’ingestion des pesticides par le consommateur. Car sur un OGM résistant à un herbicide, l’agriculteur augmente les doses de désherbant pour mieux « nettoyer » son champ. Logiquement la concentration de ce produit toxique augmente dans la plante, et donc dans l’assiette du consommateur. Il y a ensuite le risque d’ingérer les protéines insecticides produites directement par certaines plantes OGM. Ces protéines vont, non seulement rester dans l'organisme du consommateur, mais, en plus, s'y concentrer. Citons, parmi les autres risques, l’apparition possible de nouveaux virus pathogènes par recombinaisons virales, ou encore les effets allergisants des OGM.

Pour l’environnement, tout d’abord les champs d’OGM entraînent une accentuation de la pollution aux pesticides pour les raisons évoquées plus haut. Autre aspect négatif, ces cultures génétiquement modifiées provoquent une réduction de la biodiversité en raison de l’agressivité de leurs caractères compétitifs vis-à-vis de la flore et de la faune. De même, on constate déjà chez certains prédateurs l’apparition de résistances aux toxines secrétées par les OGM qui deviennent alors inefficaces. D’autre part, aucune étude n’a été faite pour mesurer leur effet sur la faune auxiliaire comme les abeilles.

Mais l’inquiétude majeure concerne le risque de contamination des plantes voisines de même variété ou de variétés sauvages. Les OGM vont se disperser notamment par pollinisation. Si les conditions météo s’y prêtent - un vent faible et stable - les OGM peuvent toucher des cultures situées jusqu’à 40 km à la ronde. Cette pollution condamne à terme les cultures bio, remettant en question leur certification Agriculture Biologique. Mais ce n’est pas tout. Comme la plupart de ces espèces OGM font l’objet d’un dépôt de brevet, tout agriculteur dont les semences ont été contaminées, va se voir refuser le droit de replanter l’année suivante une partie de sa récolte, être accusé de contrefaçon s’il enfreint cette interdiction ou devoir payer des royalties !  
Pas d’études sur les plantes mutées
Tous ces dangers, qu’ils soient sanitaires ou environnementaux ne préoccupent guère les producteurs d’OGM, ni d’ailleurs les autorités publiques, puisque ces risques, soit n’ont jamais été évalués, soit sont très sommairement étudiés et s’ils le sont, c’est avec un recul dans le temps très largement insuffisant.
Concernant les plantes mutées, la situation est encore plus simple : il n’y a aucune réglementation particulière ! Car si elles font techniquement partie des organismes génétiquement modifiés, juridiquement, ces végétaux sont considérés comme des plantes conventionnelles. Donc aucune évaluation, aucun test, ni étude particulière, la seule obligation du producteur pour commercialiser sa nouvelle variété est de l’inscrire au catalogue officiel des variétés. Cela signifie également pour le consommateur pas de traçabilité ni d’étiquetage particulier. D’où le surnom d’OGM caché !
 
Quid de notre assiette ?
Dans ces conditions, il est bien difficile de savoir, dans notre alimentation, où se glissent ces OGM qui ne disent pas leur nom. D’après une base de données des variétés mutantes, créée conjointement par la FAO (Food and Agriculture Organization) et l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique), plus de 3 000 variétés sont commercialisables pour plus de 170 espèces (70 maïs, 155 sojas, 42 cotons, 5 aubergines, 6 pommes de terre, 242 blés, 3 tournesols) (Fiche technique N°104 d’Inf’OGM, mai 2010, www.infogm.org). On s’étonne au passage que l’AIEA soit impliquée dans des questions agronomiques qui a priori n’ont rien à voir avec l’énergie atomique !
Conclusion, nous mangeons tous des blés mutés ou des potagères mutées. Aujourd’hui 100 % des betteraves à sucre, 100 % du colza et 95 % des choux sont des plantes mutées, pour ne citer que ceux-là (Guy Kastler, délégué général du Réseau Semences Paysannes, lors de la table ronde sur les Plantes Mutées à l’assemblée nationale le 2 février 2012). Pire encore, les micro-organismes utilisés dans l’alimentation comme des levures pour le pain et la bière ou des champignons utilisés pour les yaourts ou encore des micro-organismes activant la fermentation dans la vinification, sont déjà des organismes mutés aux États-Unis et sont à l’étude pour le devenir en France.
                 
La puissance de l’agro-industrie

C’est donc bien une décision politique qui permet l’existence incontrôlée et invisible de ces organismes. Car il existe au départ une volonté d’échapper à la définition juridique d’un OGM et à la réglementation qui s’y applique. Il se trouve bien quelques parlementaires à l’Assemblée Nationale ou au Parlement Européen pour essayer de faire passer des amendements en vue de changer cet état de fait mais la bataille est totalement déséquilibrée. Ces sujets sont complexes, les députés sont rarement issus d’un cursus scientifique, et sont la proie des lobbies surpuissants qui diffusent des informations rassurantes, incomplètes et favorables à leur business. Qu’il s’agisse d’OGM ou de plantes mutées, nous sommes face à des clones pesticides brevetés (Expression utilisée par Jean Pierre Berlan, agronome et économiste, ancien directeur de recherche en sciences économiques à l’INRA), dont le but est de rendre payant ce que la nature offre généreusement, sans se soucier de polluer la nature, les animaux et les humains.

 Pour le consommateur, reste à préférer l’alimentation bio en toute circonstance, même s’il est impossible d’avoir la certitude qu’elle est complètement exempte de ces espèces clonées.

Quant à l’espoir d’un changement, outre les groupes citoyens de pression sur les élus, il faut se tourner vers les collectifs et les associations comme Longo Maï, Biaugerme ou Kokopelli. Elles assurent une conservation vivante des espèces rares, anciennes ou locales. Les graines ne sont pas figées dans un bunker glacé mais régulièrement renouvelées et échangées mettant à contribution les jardiniers, les paysans et les petits producteurs, enrichissant sans cesse les variétés disponibles et reproductibles à loisir. Elles s’efforcent simplement de nous rendre ce dont disposaient gratuitement nos grands-parents, avant l’arrivée de l’agro-industrie !
 
Christophe GUYON

 

Plus d’info :

www.ogmdangers.org

www.infogm.org

www.mdrgf.org

http://kokopelli.asso.fr

www.kokopelli-blog.org

www.biaugerme.com

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