Certains d’entre nous pensaient que le laboratoire Merck avait du plomb dans l’aile après le scandale du Vioxx, médicament anti-inflammatoire largement utilisé contre l'arthrite entre 1999 et 2004, qui a provoqué 160 000 crises cardiaques et attaques cérébrales et serait à l'origine d'au moins 30 000 décès, aux Etats-Unis. Il faut savoir qu’en France, nous avons été protégés de la même manière que nous l’avons été du nuage de Tchernobyl, chez nous il n’y a quasiment pas d’accidents.
Toutefois, le laboratoire a dû payer plus de 5 milliards de dollars de dommages aux milliers de plaignants sans pour autant reconnaître sa culpabilité. En outre, certains plaignants ont refusé de négocier, et les procès se succèdent depuis 2007.
Or, Merck a publié ces jours-ci des bilans trimestriels légèrement supérieurs aux attentes, bien que certains médicaments n’aient pas obtenu les résultats espérés face à la concurrence des génériques. Les ventes ont grimpé en moyenne de 7 à 8 %, ce qui ne leur suffit évidemment pas.
Fort heureusement, les ventes du Gardasil ont grimpé de 33 % à 284 millions de dollars, grâce à l'introduction du médicament au Japon et à une augmentation des vaccinations chez les hommes âgés de 9 à 26 ans.
Il est donc certain que, malgré les très nombreuses victimes, cobayes de ce vaccin expérimental à travers le monde, il ne court aucun risque d’être retiré du marché. Bien au contraire, nous allons voir fleurir de tous côtés des publicités pour que les garçons se fassent vacciner en masse. A eux, et surtout à leurs parents, de réfléchir et de voir s’ils désirent, au prix de leur santé, renflouer les caisses déjà pleines du laboratoire Merck.